Tous les participants étaient originaires de la région Rhône Alpes Auvergne, de la Haute Savoie, en passant par la Savoie, le Rhône, l’Isère, la Loire, l’Ain, la Drôme-Ardèche et le Cantal. Toutes les plongées ont été faites dans la limite de 20 mètres de profondeur, afin de rester dans la zone du lac dite euphotique, où l’on peut trouver des plantes ou des algues. Si au cours de ces plongées, la présence des espèces répertoriées dans les années 1980 a été confirmée, la présence de nouvelles espèces a aussi été validée : la corbicule ou palourde asiatique est présente sur la majorité du lac, l’écrevisse du Pacifique ou californienne a vu son territoire s’agrandir et va actuellement d’une extrémité du lac à l’autre. La Bithynie commune, mollusque d’eau douce a été trouvé avec sa ponte sur « une paire de lunette abandonnée »
Cette année, notre attention a également porté sur la présence ou pas de deux espèces invasives présentes au Léman : la moule quagga (Dreissena rostriformis bugensis qui est également présente dans le lac du Bourget) et la crevette Hemimysis anomala.
Sur les 10 plongées effectuées dans la semaine ainsi que sur celles effectuées dans l’année par les plongeurs « bio » du bassin annécien, nous n’avons fait aucune observation de ces deux espèces.
Au niveau des espèces répertoriées, citons l’hippuris, le myriophylle, les potamots luisant, pectiné, crépu, perfolié et dense, les élodées du Canada et de Nuttal, le jonc, la naïade, l’utriculaire vulgaire, les nénuphars blanc et jaune pour les plantes à fleurs immergées, le brochet, la perche, l’ablette, la tanche, la brème, la carpe, la blennie, le chabot pour les poissons.
Au niveau des autres espèces, citons la moule zébrée, les écrevisses américaines et californiennes, une écrevisse à pattes grêles vue en 2021, l’éponge d’eau douce, des hydres d’eau douce, des bryozoaires (Fredericella et Cristatella), des anodontes des cygnes, des unios ou mulette des peintres, autre espèces de bivalve, des limnées (vecteur potentiel de la puce du canard), des sangsues, des poux du brochet et des poux d’écrevisses. Bien sur, d’autres espèces sont présentes dans le lac d’Annecy, mais n’ont pas été observées lors de ces plongées.
Pour faire l’inventaire l’outil BioObs (voir encadré, http://bioobs.fr/) de la Commission Nationale Environnement et Biologie de la FFESSM a été utilisé, permettant de cartographier et comparer les relevés de 1980 et de 2015 à 2019 (http://bioobs.fr/bilan-des-obs